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 79 pages riches et précises. La requête en incompétence de la Cour pénale internationale (CPI) rédigée et déposée par l’équipe de défense du président Laurent Gbagbo – Maître Emmanuel Altit, Maître Agathe Bahi Baroan, Maître Natacha Fauveau-Ivanovic –, malgré son caractère technique quelquefois ardu, se lit passionnément. Le sujet, bien entendu, est en lui-même d’un intérêt capital, pour les Ivoiriens et pour tous les Africains. On ne saurait le traiter par-dessus la jambe, en se contentant du prisme souvent déformant des agences de presse occidentales. Pour cette raison, et malgré le temps très court qui nous était imparti, nous avons voulu, au Nouveau Courrier, partager avec vous de très larges extraits de ce texte. Pour rendre cette lecture essentielle plus agréable, nous avons fait le choix éditorial de rassembler les extraits les plus significatifs dans des articles séparés, précédés d’un commentaire et encadrés par une titraille qui guide la lecture et permet de comprendre plus vite un certain nombre de concepts qui peuvent se noyer dans un langage juridique volontiers ésotérique. Vous avez dans les mains le résultat de notre travail. Il aurait pu être meilleur, et nous travaillerons, lors du procès qui vient, à en expliciter les moindres enjeux de la manière la plus professionnelle. A la mesure de vos attentes.

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Toussaint Alain est l’un des indéfectibles soutiens de Laurent Gbagbo. L’ancien président ivoirien est détenu à La Haye. Il est inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Un an après l’arrestation de l’ancien chef d’Etat et à quelques jours de l’ouverture du "dialogue républicain" entre le pouvoir et l’opposition, notamment le Front populaire ivoirien (FPI) et La Majorité présidentielle (LMP) de Laurent Gbagbo, Toussaint Alain revient sur la situation politique en Côte d’Ivoire qu’il qualifie de « dictature ». S’il n’est pas tendre avec le régime d’Alassane Ouattara, il salue néanmoins l’avènement de ce dialogue inter-ivoirien.

Toussaint Alain a été le conseiller de Laurent Gbagbo d’août 2001 à fin 2011. Il est actuellement le président de "Côte d’Ivoire Coalition", un groupe de pression de droit américain qui milite « pour une Afrique indépendante et débarrassée de l’impérialisme ».

Afrik.com : Comment se porte Laurent Gbagbo ?


Toussaint Alain :
D’après les informations fournies par sa famille, le Président Gbagbo se porte bien. Il est serein et attend le 18 juin, date à laquelle se tiendra l’audience de confirmation des charges devant la Cour pénale internationale (CPI).

Afrik.com : Laurent Gbagbo est-il revenu récemment sur ses conditions de détention aussi bien à La Haye qu’à Korhogo, sur les évènements qui ont conduit à sa chute ?


Toussaint Alain :
Le 5 décembre dernier, lors de sa première comparution, il avait déjà tout dit sur ses conditions de détention à Korhogo. Par ailleurs, la teneur de ses conversations avec ses visiteurs est confidentielle.

Afrik.com : Le gouvernement d’Alassane Ouattara a maintes fois appelé le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo à la réconciliation nationale. Le FPI envisage-t-il de répondre à cette main tendue ?
Toussaint Alain :
Je ne peux pas m’exprimer au nom du FPI. Je sais seulement que le gouvernement a entamé des discussions avec l’opposition dans son ensemble, pas seulement avec le FPI et La Majorité présidentielle (LMP) qui inclut notamment le CNRD (Le Congrès national de la résistance pour la démocratie), dont l’ancien président du Conseil économique et social Laurent Dona Fologo est le vice-président. Ce dialogue inter-ivoirien devrait débuter à partir du 27 avril prochain à Grand-Bassam (située à l’est de la capitale Abidjan, ndlr). Outre le FPI, des formations politiques comme Agir pour la paix et la nation (APN), Liberté et démocratie pour la République (Lider) de Mamadou Koulibaly et le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (RPCI) de Bamba Moriféré sont conviées. Le dialogue n’est donc pas exclusivement réservé aux seuls pro-Gbagbo. Pour ce qui est du processus de réconciliation nationale, il revient aux partis politiques d’en parler. C’est plutôt la manière dont la Côte d’Ivoire est gérée aujourd’hui qui m’interpelle.

Afrik.com : Qu’est-ce qui vous interpelle exactement ?


Toussaint Alain :
Depuis un an, nous assistons à l’émergence d’un régime autocratique et tyrannique. M. Alassane Ouattara est arrivé au pouvoir dans des conditions calamiteuses. Sa prise de pouvoir s’est faite à l’issue d’une guerre de plusieurs semaines menée par les forces de M. Ouattara et l’armée française contre Laurent Gbagbo. Depuis, la situation n’a cessé d’empirer aussi bien en matière de sécurité, de respect des droits de l’Homme que sur les plans politique et économique.

Afrik.com : Que reprochez-vous au régime d’Alassane Ouattara en ce qui concerne la sécurité et les droits de l’Homme ?


Toussaint Alain :
Nous assistons à la désintégration de l’armée nationale. Elle s’est transformée en une milice de type ethnique composée essentiellement par les FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, armée constituée par Alassane Ouattara lors de la crise post-électorale et composée en majorité des hommes de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, ndlr). Cette garde prétorienne d’Alassane Ouattara se livre à des exécutions extra-judiciaires, à une chasse à l’homme permanente, dont les partisans de Laurent Gbagbo sont les principales victimes. Les hommes qui sont aujourd’hui les soldats de l’armée ivoirienne n’ont reçu aucune formation. Ce sont de simples combattants recrutés ça et là dans les villes et villages du nord de la Côte d’Ivoire, voire dans les pays voisins comme le Burkina Faso, le Mali, le Liberia et la Guinée. En outre, la dislocation de l’Etat s’est accélérée, notamment dans le Nord où l’Etat était déjà déliquescent depuis la partition du pays en septembre 2002. En ce qui concerne les droits de l’Homme, plusieurs dizaines de cadres du parti de Laurent Ggabgo ainsi que ses proches sont détenus dans le nord de la Côte d’Ivoire qui est devenu le goulag d’Alassane Ouattara. L’épouse de Laurent Gbagbo, Simone Gbagbo, son fils Michel Gbagbo, qui n’a commis aucun crime sauf ceux imaginés par l’actuel pouvoir, le Premier ministre Aké N’Gbo, le président du FPI, Affi Nguessan sont quelques-unes des personnalités arbitrairement emprisonnées. Au nom de la paix, toutes ces personnes doivent être remises en liberté. Par ailleurs, plusieurs centaines de jeunes combattants, qui avaient répondu à l’appel de l’armée nationale et recrutés au début de l’année 2011, sont portés disparus. Leurs familles sont inquiètes. J’ai rencontré récemment, à Londres, le père de l’un de ces jeunes combattants qui m’a de nouveau interpellé. Nous avons pris attache avec des organisations de défense des droits de l’Homme et une campagne internationale sera lancée prochainement afin que la lumière soit faite sur le sort de ces disparus. La presse internationale en a d’ailleurs fait déjà écho car plusieurs dizaines d’entre eux ont été photographiés alors qu’ils avaient été arrêtés par les FRCI, puis parqués par dans une station Texaco du quartier des Deux-Plateaux, à Abidjan. Que sont devenus ces jeunes gens ? Ont-ils été déférés dans le Nord pour être détenus dans des prisons de fortune ou alors ont-ils été exécutés ? La dernière hypothèse ne m’étonnerait guère parce que les exécutions extra-judiciaires ont été érigées en règle par le pouvoir ivoirien. Enfin, au nom du « rattrapage ethnique » - c’est l’expression de M. Ouattara -, les autorités de mon pays se livrent à une chasse aux sorcières au sein de l’administration, où la promotion se fait exclusivement sur des critères ethniques. Cette pratique n’est pas républicaine. Nous parlons de sécurité, de droits de l’Homme. Mais l’économie n’est pas en reste…

Afrik.com : Les compétences économiques du nouveau président ivoirien sont pourtant celles qui font le moins débat ?


Toussaint Alain :
 : « ADO Solutions » était le slogan de sa campagne. Mais depuis un an, le miracle attendu s’est transformé en mirage. On assiste à des licenciements massifs aussi bien dans la fonction publique que dans le privé ...

Afrik.com : On ne peut pas directement imputer les licenciements dans le privé à Alassane Ouattara, compte tenu de la situation de crise qui est celle de la Côte d’Ivoire depuis plus d’une décennie ?


Toussaint Alain :
M. Ouattara est aujourd’hui incapable d’apporter des réponses aux préoccupations des ménages ivoiriens dont le pouvoir d’achat s’est réduit comme peau de chagrin. Les syndicats n’ont plus voix au chapitre. Les droits élémentaires des travailleurs sont bafoués. Plus d’un millier d’employés de la Sotra (Société des transports abidjanais, une société d’économie mixte, ndlr) on été abusivement licenciés, de même que des salariés de la RTI, l’audiovisuel public ivoirien, et du Port d’Abidjan. Dans le même temps, ces entreprises embauchent des personnes originaires du Nord. C’est également ainsi que M. Alassane Ouattara procède pour les recrutements dans l’armée, la police et la gendarmerie. Officiellement, les concours d’entrée sont suspendus mais on intègre des éléments des FRCI. Il y a une liquidation des règles républicaines qui est inquiétante. En lieu et place de la démocratie et de l’Etat de droit, c’est une dictature qui s’est installée en Côte d’Ivoire. Nous assistons à un net recul de la liberté de la presse. Ousmane Sy Savané, le directeur général du groupe Cyclone, éditeur du journal Le Temps pro-Laurent Gbagbo, est détenu par les services secrets d’Alassane Ouattara, la DST, sans qu’on sache pourquoi. Des journaux sont suspendus quand les articles ne sont pas du goût du pouvoir et leurs responsables jetés en prison. L’avocat de Simone Gbagbo, Me Rodrigue Dadjé, a été également appréhendé, il y a deux semaines, par les services secrets ivoiriens et on ne connaît toujours par les motifs de cette arrestation. Des journalistes français, comme Antoine Glaser, reconnaissent aujourd’hui que la Côte d’Ivoire « court vers un régime totalitaire ». Nous avons de profondes inquiétudes sur la gestion du pays.

Afrik.com : Vous avez de nombreux griefs contre le pouvoir ivoirien, mais vous saluez l’avènement de ce que l’on appelle désormais le "dialogue républicain". Pourquoi ?


Toussaint Alain :
Nous dénonçons, à raison, M. Ouattara mais ce n’est pas pour autant qu’il faut fermer la porte du dialogue. Le dialogue peut être une arme puissante pour vaincre la tyrannie et la dictature. Le régime d’Alassane Ouattara est en train de tuer à petit feu l’opposition et d’asphyxier le contre-pouvoir qu’il représente. Depuis plusieurs mois, nous appelons à ce dialogue. Un an après, le pouvoir se résout enfin à discuter. Il faut s’en réjouir car c’est ensemble que les Ivoiriennes et les Ivoiriens éviteront à la réconciliation nationale de ne plus être une vue de l’esprit. Quand bien même, l’on sait que le régime de M. Ouattara est un habitué des passages en force. Il a imposé Guillaume Soro à la présidence de l’Assemblée nationale alors qu’il n’avait pas les 40 requis pour être à la tête du parlement ivoirien. Il avait déjà fait fi des règles républicaines en nommant Francis Wodié à la tête du Conseil constitutionnel, en remplacement de Paul Yao N’Dré. M. Ouattara ne s’est pas non plus soumis aux résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, après la présidentielle de novembre 2010, qui donnaient victorieux Laurent Gbagbo. Cependant, il est urgent de repartir sur de nouvelles bases. Discuter avec ce pouvoir illégitime, c’est surtout penser aux populations et aux souffrances quotidiennes qu’elles endurent. Pour autant, la finalité du dialogue ne doit pas être la participation à un gouvernement. Cela peut être une option mais pas le but ultime. « Le pouvoir gouverne, l’opposition s’oppose. L’un et l’autre dans le strict respect des règles républicaines et de la loi », affirmait Laurent Gbagbo. Le dialogue doit conduire à une décrispation de la vie politique, à la confiance et à l’apaisement partout dans le pays, à un consensus national débouchant, à très court terme, sur le retour des exilés politiques et des réfugiés en Côte d’Ivoire. […] M. Ouattara a une peur bleue de la démocratie. Les libertés publiques sont bafouées et les journaux sont menacés de fermeture. Le dialogue est l’occasion de remettre tout cela à plat, d’obtenir les réponses à nos interrogations et de renouer avec un esprit de fraternité. La politique, ce n’est pas la guerre. Nous aspirons à une vraie démocratie en Côte d’Ivoire.

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AFRIQUE URGENT! INFO URGENTE !

 

LE TRAIN DE LA REVOLUTION AFRICAINE, LE TRAIN DE LA LIBERTE AFRICAINE, LE TRAIN DE LA FINALISATION DE L'INDEPENDANCE DE NOTRE MERE AFRIQUE...

 

Le train "Laurent Gbagbo" du Dimanche 17 Juin pour aller soutenir en masse le Président Laurent KOUDOU.GBAGBO lors de son procès qui aura lieu le Lundi 18 Juin à La Haye!

Tous ceux qui voudraient s'y rendre peuvent Payer leurs billets à 66 € Aller/Retour. Un train spécial a été réservé pour la circonstance.

 

Date limite: AVANT FIN AVRIL 2012, Auprès de OBOU ou Mme Célestine au contact suivant: 06 63 00 93 71 . Ne ratez pas le train de l'HISTOIRE DE L'AFRIQUE. Africaines, Africains, Ami(e)s de l'Afrique, le 17 juin 2012, sera un RENDEZ-VOUS avev notre HISTOIRE. Unissons-nous davantage! Citoyen du monde! Ensemble contre la domination coloniale, le néocolonialisme et le NEONAZISME incarné par NICOLA SARKOZY !

 

ENSEMBLE! pour la lutte contre l'INJUSTICE,

ENSEMBLE! contre la servitude de l'Afrique!

 

ENSEMBLE pour la LIBERTE!

 

Nota: prière assurer une très large diffusion..

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Les patriotes toujours en alerte pour leur président Laurent Gbagbo. Ce samedi 18 février, dans le froid, des militants ivoiriens et panafricain, sont venus de partout à la Haye pour lui témoigner leur soutien.


Ils viennent de toute l’Europe, comme les Pays-Bas, la France, l'Italie, la Grande-Bretagne, la Scandinavie, la Belgique. Les militants ont engagé une marche depuis l’ambassade de France en Hollande pour se rassembler par la suite  devant le centre de détention de la Cpi, à Scheveningen, le quartier où se trouve le président élu de la Côte d’Ivoire son excellence  Laurent Gbagbo. L’homme que ses adversaires disent si dangereux qu’il a fallu l’incarcérer sans procès, avant de réunir les preuves. 300 participants pour la police, 1000 pour les organisateurs, en tout cas, les Ivoiriens et les panafricains répondent présents pour soutenir celui qu’ils considèrent comme leur martyr, la seule voie pour une Afrique libre et prospère.


Brigitte Kuyo, représentante du FPI, déclare : "Aujourd'hui est une journée très spéciale pour nous. Il y a vingt ans, jour pour jour, le président Gbagbo était mis en prison par M. Alassane Ouattara après une manifestation."
Abel Naki : "Nous sommes ici pour nous souvenir de cette journée du 18 février 1992 où Ouattara, alors premier ministre de la Côte d’Ivoire, avait donné l’ordre à la police d’incarcérer Laurent Gbagbo et son fils, puis Simone Gbagbo sa femme, et de nombreux militants du Fpi de l’époque. Aujourd’hui c’est le même Ouattara qui emprisonne, et cela à un plus haut degré, le Président élu de la Côte d’ivoire, son fils, et sa femme Simone Gbagbo, le président du FPI, Affi N’guessan. On prend les mêmes et on recommence, l'histoire se répète, nous sommes ici pour nous souvenir de ce jour. On nous a dit que le président Gbagbo avait été déplacé de sa cellule jusqu`à ce côté de la prison pour pouvoir entendre notre soutien." "Nous voulons dire au président Gbagbo que nous n'arrêterons pas le combat! " , a dit Abel Naki, président du Conseil de la résistance ivoirienne (Cri).

Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, M. Gbagbo, 66 ans, est soupçonné par la Cour pénale internationale (Cpi) d'être "co-auteur indirect" de crimes contre l'humanité commis par les forces de défense et de sécurité ivoirienne entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, lors des violences ayant suivi les élections présidentielles de novembre 2010. Son refus de céder le pouvoir au “président élu”, Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts, selon les Nations unies.

Le 18 juin prochain, jour où Laurent Gbagbo doit être entendu par des juges pour déterminer si les charges qui pèsent contre lui seront confirmées. Plus de 5000 Africains sont attendus au CPI pour apporter leur soutien à leur leader.

Les leaders patriotes décident de taire leur divergence pour se concentrer sur l’essentiel à savoir la libération du Président Laurent Gbagbo, ainsi que tous ceux qui croupissent dans les geôles de Ouattara : parce que l’union fait la force.

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Voilà sept mois qu’Alassane Ouattara, soutenu par la « communauté internationale », est devenu le président de la Côte d’Ivoire au détriment de Laurent Gbagbo et au terme d’une crise qui aura vu le pays se déchirer. Si l’inculpation de Gbagbo par la CPI a été largement médiatisée, la situation en Côte d'Ivoire est passée sous silence. L'ordre et la tranquillité sont pourtant loin d'être revenus comme le remarque le professeur Dedy Sery. Il pointe un bilan désastreux et condamne la recolonisation du pays par la France. (IGA)

 

Alassane Ouattara est président depuis sept mois. Comment se portent les Ivoiriens ?

 

Dédi Séry. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les Ivoiriens dont la communauté internationale prétend qu’ils ont rejeté Laurent Gbagbo à l’issue du scrutin du 28 novembre 2010, regrettent ce dernier, au grand dam des soutiens extérieurs de Ouattara, le vainqueur. Ceci indique clairement que l’Occident a échoué. Et que le vrai vainqueur, c’est Laurent Gbagbo. Mais le drame de la Côte d’Ivoire est que les grands de ce monde ne peuvent pas et ne veulent nullement se déjuger, par arrogance.

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