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Une épidémie de choléra qui a débuté en Octobre 2010 près du cours supérieur du fleuve Artibonite, le plus grand de ce genre en Haïti, a tué à ce jour plus de 6.600 Haïtiens et rendu malades plus 475 000.

Le 3 novembre, plus de 5.000 Haïtiens survivants du choléra, ou les familles des victimes du choléra qui sont décédés, ont intenté une poursuite en Haïti et à New York contre les Nations Unies (ONU) et la Mission de stabilisation des Nations unies en Haïti (MINUSTAH) pour l'introduction de bactéries mortelles Vibrio cholerae en Haïti par le biais des soldats népalais qui font partie de la force d'occupation militaire.

La plainte de 37 pages, remise en anglais et en français au Chef de l'Unité des réclamations à la “Log Base” de la MINUSTAH à l'aéroport de Port-au-Prince et au bureau du secrétaire général Ban Ki-moon à New York, accuse que l'ONU « est responsable de graves préjudices physiques et de nombreux décès dus au choléra en Haïti, provoqués par négligence, faute grave, imprudence et indifférence délibérée à l'égard de la santé et des vies des haïtiens ».

La pétition a été écrite et soumise par les avocats Mario Joseph du Bureau des Avocats Internationaux (BAI) à Port-au-Prince, Brian Concannon de l'Institut pour la Justice et la Démocratie (IJDH) à Boston, et Ira Kurzban des Kurzban Kurzban Tetzeli Weinger & Pratt à Miami. Ils demandent des indemnités financières de l'ONU pour les pétitionnaires, des mesures constructives pour prévenir la propagation du choléra, une reconnaissance formelle et des excuses de l'ONU pour leur  responsabilité d’avoir introduit le choléra en Haïti.

« Jusqu’à ce que les actions de la MINUSTAH aient provoqué l’apparition du Choléra, Haïti n’avait reporté aucun cas de choléra depuis plus de cinquante ans », ont écrit les avocats.

La pétition des victimes explique que l'ONU et la MINUSTAH sont tenus responsables pour des centaines de millions de dollars pour: 1) défaut de dépister et de traiter adéquatement les troupes de l'ONU en provenance de pays connaissant des épidémies de choléra, 2) le déversement des déchets non traités d'une base de l'ONU directement dans un affluent de la rivière Artibonite, et 3) défaut de répondre adéquatement à l'épidémie.

« Cette demande  offre à  l'ONU une chance de démontrer qu'elle n'est pas au-dessus de ses propres lois », a déclaré l'avocat Brian Concannon, qui, avec Ira Kurzban, a tenu une conférence de presse annonçant la plainte à l'auditorium de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld au Siège général de l'ONU à New York le 8 novembre.

La plainte établit de façon exhaustive comment de « nombreuses études, incluant celles de l’ONU, des Centres de Contrôle et de Prévention de Maladies situés aux Etats-Unis, de la Commission d'enquête intergouvernementale franco-haïtienne du Dr. Renaud Piarroux, de l’Institut Wellcome Trust Sanger de Cambridge, en Angleterre, et de l’Institut de Vaccins Internationaux de Seoul en Corée, ont montré que le Vibrio cholérae a été introduit dans les eaux Haïtiennes par le personnel de la MINUSTAH déployé à Haïti en provenance du Népal. »

Il y a un an, face à des enquêtes accablantes des médias et des manifestations des Haïtiens en colère, l'ONU a nié avec véhémence toute responsabilité pour l'importation du choléra en Haïti.

« Le déni de responsabilité pour le choléra est conforme à la pratique de la MINUSTAH de nier en bloc tous les actes répréhensibles, peu importe comment ils sont bien documentés », a déclaré l'avocat Ira Kurzban.

La plupart des pétitionnaires sont des régions de Mirebalais, Saint-Marc, Hinche, Port-au-Prince. « Ils comprennent les agriculteurs, les enseignants et les gardiens dont les maladies ou le décès ont laissé des familles sans moyens pour satisfaire leurs besoins fondamentaux », indique la plainte.

L'un des pétitionnaires est un parent de l'une des premières victimes du choléra qui est décédé le 22 octobre 2010 à l’Hôpital St Nicolas de Saint-Marc, laissant derrière lui sa femme et ses 12 enfants. Lorsque vous travaillez dans un champ de riz de la vallée de l’Artibonite, comme il le faisait chaque jour, la victime « a bu du canal qui irrigue le terrain », explique la plainte. « Peu après, il décrit à sa famille une sensation dans son estomac “comme de l'eau bouillante.” Il a commencé à vomir et a passé la nuit chez eux dans des douleurs atroces. Le lendemain matin, il est allé à l'hôpital. Dans l'après-midi, il est mort. »

L’avocat Mario Joseph administrateur du BAI a dit: « C'est une opportunité pour les Nations Unies de démontrer que ses idéaux déclarés d'éliminer la maladie et d’encourager  le respect des droits ne sont pas seulement des promesses vides. »

La plainte note que l'ONU est censée mettre en place, mais n'a pas, une Commission de revendications comme l'exige l’Accord de statut des forces (SOFA), un accord signé entre l'ONU et le gouvernement haïtien. « Selon le SOFA, cette commission est le seul organe ayant juridiction pour statuer sur les plaintes de tiers lésés par les actions de la MINUSTAH », ont écrit les avocats dans la plainte. « L'ONU n'a toujours pas mis en place cette commission, empêchant par ainsi que justice soit rendue aux victimes et qu'elles obtiennent des réparations. »

Sans se décourager, les avocats ont cherché à rencontrer Terseli Loial,  chef du service juridique de la MINUSTAH. Celui-ci a demandé aux  avocats de déposer les revendications de leurs pétitionnaires auprès du chef de l'Unité des réclamations de la MINUSTAH .
« Les tribunaux ont déclaré que l'immunité ne peut pas signifier l'impunité, » a déclaré Concannon. « Si l'ONU refuse de fournir un forum efficace pour résoudre ces plaintes, les tribunaux nationaux le feront. »

 

 SOURCE : Par Kim Ives

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Par Pierre Junior Dessalines

 

Le 19 Octobre 2011 ramenait le premier anniversaire de l’importation d’une épidémie de Choléra génocidaire par les casques bleus de l’ONU, débarqués dans le pays depuis Juin 2004. En cette occasion, diverses activités ont été réalisées pour marquer cette date hantise, indélébile dans l’histoire de l’occupation d’Haïti par les forces étrangères. Des notes de protestations, des rencontres avec les médias, des manifestations ont été organisées pour continuer de dénoncer l’introduction du Choléra en Haïti par les soldats des Nations Unies, exiger justice, réparation et le départ sans condition de tous les soldats de l’ONU qui salissent le territoire national.

En effet, une année seulement après l’importation du Choléra en Haïti, selon Médecins sans Frontières (MSF) 75 à 80% des cas de Choléra recensés dans le monde au cours de l’année 2011, sont enregistrés en Haïti. Haïti est actuellement le numéro un (1) mondial en ce qui a trait à la maladie de Choléra, qui est en voie de devenir la maladie infectieuse la plus mortelle du pays avec 6569 décès et plus de 450 mille infectés, totalisant 5% de la population la plus appauvrie de l’Amérique. Cet acte odieux des soldats de la Minustah, selon plus d’un constitue un génocide qui mérite d’être réparé à n’importe quel moment. Add a comment

Une résolution du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies a décidé le vendredi 14 Octobre 2011 de proroger pour la septième fois le mandat d’un an de la MINUSTAH, malgré toutes les protestations contre les forces d’occupation de l’ONU en Haïti ...

Une résolution du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a décidé le vendredi 14 Octobre 2011 de proroger pour la septième fois le mandat d’un an de la mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH). Malgré toutes les protestations d’ici et d’ailleurs contre les forces d’occupation de l’ONU en Haïti, leur reprochant de graves violations des droits humains, de la propagation de l’épidémie de Choléra, des violence sexuelles sur les jeunes des deux sexes, de l’ingérence flagrante dans les affaires internes du pays, de violation du droit à l’autodétermination du peuple héroïque d’Haïti et le vol de nos ressources, le Conseil de Sécurité n’a pas tiré de leçon. Il a tout simplement approuvé la réduction des effectifs de la mission de déstabilisation de l’ONU. Add a comment

Dans la perspective de réconciliation de tous les fils de la nation haïtienne, le président Michel Martelly a entrepris des rencontres avec les anciens chefs d’Etat de facto ou de jure, au cours d’une semaine baptisée « Semaine de réconciliation ou semaine d’entente nationale ». Durant cette semaine, le président Martelly a rencontré cinq anciens présidents : Prosper Avril, Jean Bertrand Aristide, Jean Claude Duvalier, Boniface Alexandre et Henry Namphy, dans leurs résidences respectives dans la banlieue de la capitale et en République Dominicaine.

Selon le bureau de Communication de la présidence dirigé par le journaliste, Joseph Lucien Jura, la démarche du président Martelly vise à encourager le dialogue et l’union entre tous les acteurs et anciens leaders du pays. Cette semaine de réconciliation a également pour but de trouver une entente  nationale, un espace pour discuter de quelques grands dossiers de l’Etat, entre autres : l’Education, l’Armée, la Minustah, la CIRH. Add a comment

Le pays vient tout juste d’avoir à un Premier Ministre, le tout premier sous la présidence de Michel joseph MARTELLY, dont la priorité maintenant n’est que de constituer son cabinet ministériel et de présenter sa politique générale. Ce qui est légitime. Cependant, il convient de souligner que dans les consultations avec les forces vives de la société les jeunes n’ont pas été consultés par le Premier Ministre. Pourtant dans ses propos rapportés par les médias, il prétend avoir consulté tous les secteurs…C’est à se demander si pour Gary Conille “la jeunesse et les étudiants et étudiantes ne constituent pas un secteur à part entière? Ce questionnement nous paraît d’autant plus plausible que je nous n’avons entendu aucun responsable, représentant-e ou membre d’organisations de jeunes évoquer une quelconque rencontre avec monsieur Gary Conille où l’un de ses proches – que jusque-là nous ne connaissons. C’est un peu confus...

Nous ne voulons pas, nous les jeunes que le Premier Ministre se conforme aux pratiques politiciennes traditionnelles fondées sur l’exclusion et la marginalisation de certains secteurs de la vie nationale notamment les jeunes. Jusque là on parle assez bien du Premier Ministre ratifié, de sa carrière en tant que médecin et de son travail effectué avec probité et dextérité au sein de l’O.N.U. et plus récemment au sein de la C.I.R.H. en tant que chef de cabinet de monsieur William Jefferson Clinton. C’est déjà là un bon passé qu’il doit s’efforcer à ne pas ternir.

A ce point, nous sollicitons le dialogue. Nous les jeunes nous voulons dialoguer avec le Premier Ministre et tous les acteurs et actrices politiques en général. Nous voulons être entendus ! Nous entendons participer pleinement au processus de prise de décision afin de faciliter le décollage économique du pays. Il y a va de notre intérêt mais également de celui de la collectivité dans son ensemble. Le pays est aussi nôtre car, dans les quinze, vingt ans c’est nous qui aurons la sa charge.  Pourquoi sommes-nous négligés alors que nous constituons la majorité de la société haïtienne ? Lorsque dans une société les moins de 24 ans constituent 62%, et 70% de cette même population à moins de 30 ans, on se demande sur quelle base peut-on considérer avec autant de mépris une telle catégorie ?

 
Historiquement les jeunes ont été exclus des processus de prise de décision. Aujourd’hui, nous ne voulons plus être marginalisés. Nous voulons participer pleinement à la vie politique, nous entendons, nous aussi, faire des propositions sur les choix stratégiques en vue de l’amélioration des conditions de vie du peuple haïtien.

 
A ce carrefour de notre histoire de peuple, il est donc urgent et nécessaire de rompre cette culture politique fondée sur l’exclusion notamment celle des jeunes. Le pays a plus que jamais besoin de bras et de plus de consciences. Nous voulons être utiles à notre pays !

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