DR pour death row, "couloir de la mort". Deux initiales inscrites au marqueur noir sur le pantalon blanc de Kenneth Foster. Deux lettres indélébiles qui rappellent comme s'il en était besoin que la phase du compte à rebours a commencé. Depuis mai, ce jeune détenu de 30 ans sait que les autorités texanes ont fixé le jour de son exécution pour le 30 août, un jeudi, vers 18 heures. Une date, une heure comme programmées presque dix ans, jour pour jour, après avoir été condamné à la peine capitale par un tribunal de San Antonio non pas pour avoir tué quelqu'un mais pour n'avoir, d'après les jurés, ni prévu ni anticipé un crime et avoir pris la fuite au volant d'une voiture avec l'assassin.

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Plusieurs écrivains africains se joignent à Raharimanana pour répondre au président français.

Monsieur le Président,

Vous étiez venu dites-vous à Dakar nous parler — nous les Africains —, avec franchise et sincérité, vous étiez donc venu avec tout le fond de votre pensée, car c’est ainsi je crois qu’on qualifie la franchise et la sincérité, un échange sans fard et sans arrière-pensée. Nous prenons donc acte de la conception que vous avez de ce continent et de ses habitants. Vous étiez venu dites-vous pour nous assurer que la France s’associera à nous si nous voulons la liberté, la justice et le droit, mais permettez-moi d’être franc et sincère également.

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Un bus de la RATP a renversé un père de famille allant faire ses courses. La victime a eu une jambe complètement broyée sous le poids de l’engin.

Selon la victime et des témoins le chauffeur a délibérément foncé sur lui pour ensuite prendre la fuite.

Il semblerait que même dans un cas aussi grave et de flagrant délit on tente de faire passer la victime comme coupable, accrochez-vous bien vous êtes en France.

La victime âgée de 28 ans a toujours cru aux valeurs républicaines avant cet accident, mais on comprend affirme t-il, qu’ « en France on a que des devoirs et non des droits ».

En effet, c’est avec stupéfaction qu’il constate, à son grand désarroi, que le pays des droits dont il faisait allusion n’avait aucune pitié pour des personnes comme lui. Sinon comment comprendre l’attitude des policiers qui très rapidement sur les lieux n’a voulu qu’on lui porte les premiers soins.

« J’ai subit un écrasement musculaire sur tout mon pied droit, et je ne sais même pas si je vais pouvoir remarcher normalement ».

C’est comme cela qu’il constate aussi que lorsqu’il a voulu porter plainte de se voir rétorquer par la police « t’as qu’à te rétablir, va te faire enculer ».

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Pour Lamine Dieng décédé entre les mains de la police, mobilisez vous et venez nombreux !

Ce Vendredi 6 juillet 2007 à 18h sur la Place Gambetta Paris 20e, nous vous invitons à une mobilisation citoyenne afin d’obtenir :

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Collecte de soutien à la famille d’Ibrahima Sylla

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