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Il me souvient : j'étais enfant et l'on croyait aux esprits des morts, à leur présence parmi les vivants ; j'etais enfant et un esprit habitait chaque élément de la nature, l'eau de la rivière qui coulait, ces branches que le vent faisait balancer ; j'étais enfant et nous vivions environnés par les âmes de nos ancêtres ; nous ne mourions pas, puisque nous rejoignions nos aïeuls dans un au-delà si proche, si palpable puisque nous ne nous étions jamais quittés ; j'étais enfant et chaque soir à l'heure du coucher, mes tantes veuves, dressaient la table pour leurs défunts époux et dans la nuit, mes oreilles d'enfant captaient les moindres bruissements dans la demeure familiale ; j'étais enfant et au réveil, grand-mère ou une cousine plus âgée parlait de la visite d'un tel aïeul durant notre sommeil. J'étais enfant, nous allions à la messe avec grand-mère et nous ne manquions jamais de faire quelque libation aux ancêtres avant de porter une miette à nos bouches.

J'étais enfant... Et l'homme Noir n'avait pas peur de mourir. Il ne semblait pas si attaché que cela aux choses terrestres puisqu'il n'y avait pas de rupture entre hier, aujourd'hui et demain. Et l'Homme Noir avait des convictions, il pouvait se battre pour ses idéaux jusqu'à la dernière goutte de sang... C'était il y a si longtemps, pourtant il me semble que c'était que des centaines voire des milliers d'hommes Camerounais se battaient dans les maquis, ils savaient qu'ils allaient mourir... Certains tombaient, d'autres se relevaient... Jusqu'à ce qu'il n'y eut plus personne à assassiner.

Voilà que le christianisme a envahi les coeurs de l'Afrique et l'homme noir a peur de mourir.

Jamais on a eu si peur de mourir que depuis que l'on prie, prie, prie Sainte Vierge Marie, Jésus-Christ, Saint Joseph et tous les autres Saints... sans oublier de vivre. Oui de vivre surtout, car à y bien regarder, ces prières ne comportent qu'une demande : mieux vivre soi ! C'est ainsi qu'aujourd'hui, on prie pour l'essentiel pour avoir du travail, on prie pour s'enrichir, on prie pour que Dieu nous donne une bonne santé...

"Dieu est aux commandes, Calixthe, clament nos pasteurs. Ne t'inquiète pas"..."Aux commandes de quoi donc ? Ne cesse-je de demander et d'ajouter : Dieu ne se mêle pas d'histoires d'hommes. Il donne la foi et la force d'agir." Et l'on me rétorque " Dieu est aux commandes... Tout se passera bien, tu verras" Et tout ne s'est jamais bien passé, je le dis d'autant plus fortement que je contaste que cette religion est devenue un élément d'endormissement de la conscience des Noirs, leur exomil, leur opium !Cette manière de croire en Dieu est d'autant plus nocive qu'à l'heure où il conviendrait de se battre, se battre pour sa dignité, se battre pour la liberté des peuples, se battre pour bâtir un devenir meilleur, l'on prie pour que Dieu seul rétablisse l'ordre. Qu'il nous octroie la liberté ! Qu'il donne la dignité ! Qu'il nous introduise dans l'histoire des peuples et des Nations ! Et j'en passe... Pendant ce temps, d'autres nous écrasent et pourquoi ne le feraient-ils pas ? Il rient, oui rient jusqu'à se tenir les côtes : " Quelle naïveté, se moquent-ils. Pourvu qu'ils continuent à penser que Dieu...." Et pendant ce temps, ils tuent nos enfants, violent nos femmes, pillent nos richesses. "Dieu est aux commandes, peuples d'Afrique ! "

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C’est une véritable déculottée que vient de prendre le président de la République à l’issue du scrutin régional des 14 et 21 mars 2010. Une défaite cuisante qui risque d’en appeler d’autres, notamment les sénatoriales de 2011, puis, l’élection présidentielle de 2012. A l’UMP, c’est la désolation, les critiques fusent. Aucun ministre n’a réussi à battre son adversaire. C’est le comble. Ils sont d’autant plus fragilisés que leur maintien ressemblera aux pratiques d’une république bananière quelque part là-bas sous les tropiques. Mais, faut pas rêver, reconnaissant certes leur défaite, les responsables politiques qui gouvernent estiment qu’il faut accélérer….les réformes. Amusant, sachant que les Français n’en veulent pas. Alors quels enseignements peut-on tirer de ce ce scrutin, quelle est la nouvelle donne et que va faire le chef de l’État ?

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Au début, c’était de diversité culturelle qu’il s’agissait. L’idée, à la rigueur acceptable, était de ne pas étouffer par l’assimilation les cultures apportées par l’immigration. L’idéologie réactionnaire qui inspire en ce moment les « élites » françaises a donné au mot de diversité le sens non plus de respect de différences culturelles ou religieuses mais bel et bien de mise en évidence de prétendue « races », chaque « race » étant supposée porter une culture unique. La simplification à outrance : les «blancs », les «arabes », les «noirs».

Cette typologie primaire et grotesque n’est que la traduction de la négrophobie viscérale qui travaille les élites occidentales depuis le milieu du XVIIIe siècle. Elle s’imposa en servant de colonne vertébrale idéologique au système de la traite et de l’esclavage. Aujourd’hui, elle sert de justification à l’exploitation de l’Afrique et plus généralement des pays du Sud, potentiellement plus riches, à cause de leur sol, de leur sous-sol et de leur sagesse, par les pays du Nord, les plus favorisés en terme de PIB, mais potentiellement les plus pauvres (y compris intellectuellement et moralement, comme on le constate à travers la misère de nos moeurs, l'émergence de ces idéologies racistes minables, la généralisation d'une culture spectaculaire-marchande d'écrans plats et de grandes surfaces). Historiquement, les pays situés plus au nord ont toujours eu tendance à aller piller (économiquement, intellectuellement et moralement) les pays plus au sud, leur développement économique et culturel s’expliquant largement par une succession de rapines et de brutalités dégénérant finalement en antisémitisme forcené, par une sorte de perversion ultime du système raciste pourtant censé au départ épargner les «blancs».
Bien entendu, dans cette taxinomie de la «diversité» présentée comme post-raciale (mais qui n’est en réalité qu’une mise à jour du polygénisme de Voltaire) l’infériorité absolue reviendrait encore aux « noirs » qui, par définition, ne possèderaient rien d’autre que leur couleur. En réalité le « noir » est une pure invention des Occidentaux du quinzième siècle qui cherchaient à s’affranchir des «inconvénients» universalistes du dogme chrétien pour mieux faire prospérer leurs affaires. Dans cette tradition, les milieux patronaux d'aujourd'hui, complètement affranchis des derniers garde-fous de la pensée chrétienne, exploitent l’Afrique avec moins de scrupules encore (mais plus d'hypocrisie) que leurs prédécesseurs. Pour se justifier, ils disposent de moyens de communication importants et sont organisés en «think tanks», ramassis de quelques sous-intellectuels deboussolés par l'effondrement du dogme marxiste.
Grâce à ces mercenaires, facilement gagnés à n’importe quelle cause, l’idéologie creuse de la «diversité» semble prospérer. Il n’est pas difficile de trouver deux ou trois imbéciles corrompus, minés par la haine de soi, pour représenter les « noirs » et les « arabes ». La concentration des médias en France et leur inféodation au pouvoir financier rend la prolifération de n’importe quel slogan, la promotion de n’importe quel crétin, soudain présenté aux niais comme une pointure, extrêmement aisée. Le meilleur exemple, pour la France, est la création du Dieudonné iconoclaste, prologue à l’entrée en scène de deux marionnettes : d’un coté le CRAN (fin 2005) un pur produit de communication matérialisé par une poignée d’arrivistes à la peau noire, sapés comme des milords de dictatures bananières, fascinés par le pouvoir et l’argent, manipulés par les think tanks patronaux, les békés et le CRIF; de l’autre Karatékaram, le Bruce Lee de l’outre mer, le Chuck Norris du doudouisme. Tandis que Karam le rouge, bizarrement encarté à l'UMP, s’apprête à aller aboyer pendant quatre ans au conseil régional de l’Ile de France et se voit déjà député et ministre, l'obséquieux Patrick Lozès («Casimir» pour les initiés) promoteur de l’idéologie néo-noiriste, le visiteur du soir du ministère de l'Intérieur, à force de rapports fumeux vantant une discrimination raciale supposée positive, est donné comme remplaçant de Yazid Sabeg au commissariat à la Diversité ! Respect ! L’exploit de Lozès, caricature du communautarisme encouragé par l’élite dominante, auteur d’un fameux best seller (Nous les Noirs de France) vendu à 881 exemplaires, est d’avoir rendu un rapport communautariste contre le communautarisme, en réalité rédigé par le sociologue Wieviorka, maître à penser de la frange raciste et oligophrène de l’UMP.
Son rôle : promouvoir les statistiques de la «diversité» qui permettraient une typologie raciale des délinquants et des détenus et justifierait, chiffres à l’appui cette fois, le discours «ethnique» des Zemmour et autres Finkielkraut. Pour légitimer ce nouvel apartheid, il suffirait de distribuer quelques prébendes à des vendus tirés du néant grâce aux quotas. Première étape, donc, du plan négrophobe imaginé par les hauts fonctionnaires chargés d’éliminer les «noirs» de toutes responsabilités par la promotion systématique des imbéciles, la nomination de « Casimir » devrait être annoncée d’ici au 15 avril 2010. On attend de voir jusqu’où oseront aller les racistes et comment réagiront les Antillais et les Afro-Français, désormais représentés, grâce au CRIF et aux Békés, d’un côté par un Français originaire du Liban et de l’autre par un Français originaire du Bénin (l’un finançant évidemment l’autre en sous-main tout en affectant de le critiquer).
 
La diversité, la discrimination (positive ou non), la reconnaissance d'un prétendu "fait ethnique" ne sont que les avatars de la haine, de l'exploitation et du néo-colonialisme. Le racisme des élites françaises nous fait courir le risque d'une guerre civile. L'histoire qu'elles cherchent à occulter est pourtant le meilleur remède à leur névrose : d'un côté des descendants d'exploiteurs, de l'autre des descendants d'exploités (indigènes ou esclaves). Une histoire commune à revisiter pour réinventer la fraternité, ciment de la République française.
 
http://www.claude-ribbe.com/
 
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Nicolas Sarkozy est bien un "petit corps malade". Preuve en est, il s'est encore joyeusement, à la grande joie de son auditoire, roulé dans le ridicule hier lors d'une conférence de presse où il s'est emporté en parlant de Robert Mugabé, le Président du Zimbabwé.Qui n'a pas été surpris d'entendre le locataire de l'Elysée tancer vertement son homologue africain, l'accusant d'affamer et de terroriser son peuple ?
L'OMNIPRESIDENT, remonté comme un coucou, s'en est pris sans vergogne à l'homme qu'il compare volontairement au président iranien, Mamhoud Almadinejad, que l'occident considère comme le diable en personne. Et sans remuer sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, il a carrément demander le départ de Robert Mugabé. Au moins ainsi, a t-il affirmé, la prospérité serait de retour au Zimbabwé.Quel étrange raccourci !
C'est un peut trop vite oublier que si ce pays en est là, c'est avant tout parce que Robert Mugabé s'est opposé aux fermiers et descendants de colons européens qui ont confisqué les terres les plus riches, ce qui a provoqué une levée de boucliers en occident.
Si Robert Mugabé n'amuse plus personne, lui qui est un brillant intellectuel et un ami de la Reine Elizabeth II, c'est parce que son idée de lancer une révolution agraire, afin de répartir équitablement les terres entre les autochtones et les compatriotes d'origine européenne, n'a pas du tout été apprécié par les forces conservatrices. Et cela personne le rappelle pour expliquer le genèse du divorce entre l'homme qui s'accroche au pouvoir et les alliés occidentaux qui parlent de "droits de l'homme" à géométrie variable.

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Kémi SEBA, président du MDI était le 2 septembre poursuivis par le Ministère Public  et différentes associations gardiennes du temple sioniste (SOS "RACISME", UEJF, etc...)Aux dires des gendarmes présents sur place, jamais la 17ème Chambre n'avait connut une telle affluence. Une affaire de diffamation qui mobilisa près de 300 personnes, TOUTES acquises à la cause du M.D.I et donc à l'anti-impérialisme.

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