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Au moins 23 personnes ont été abattues et plus d'une douzaine de maisons incendiée au cours d'opérations menées vendredi et samedi par des patrouiles de la police nationale dans le quartier populaire du Bel-Air à Port-au-Prince.
Au moins 17 résidents de ce quartier ont été tuées pour la seule journée de samedi.

Différents responsables de la police nationale joints au téléphone samedi ont refusé de reágir sur ces raids meurtriers. Toutefois, des secteurs pro-gouvernemenaux ont afirmé que ce sont des bandits qui ont été tués.

De nombreux proches des victimes ont déclaré pour leur part, que les victimes ont été dénombrées parmi la population civile puisque ceux qui ont l'habitude d'échanger des tirs avec la police avaient eu le temps de quiter la zone.

"La police le sait bien, mais son objectif, en visantt toute la population, est de vider tous les quartiers populaires, dans la perspective des élections dont le processus marque le pas", se sont indignés plusieurs résidents du Bel-Air.

Sevèrement critiqué par le gouvernement intérimaire et des proches du régime en place pour "le refus de la Mission onusiene (MINUSTHA) d'appuyer les raids de la police dans les quartiers populaires réputés proches du president Aristide, le commandant militaire Augusto Heleno Ribeiro, avait déclaré vendredi qu'il n'ordonnerait jamais de massacre dans les quartiers populaires.

Les interventions ne doivent pas être menées aveuglément dans les quartiers populaires. Il faut éviter de faire des victimes innocentes, avai-il répondu à ses accusateurs, lors d'une rencoontre organisée par la chambre de commerce et d'industrie d'Haïtti (CCIH).

Le porte-parole des troupes brésiliennes, le colonel, Carlos Barcelos, a tenté samedi de prendre ses distances d'avec les opérations de ces dernières 48 heures, en indiquantt que "les troupes de la MINSTHA n'y ont pas participé directement"

La violence et l'insécurite ont atteint des porportions inquietantes ces dernières semaines. Elles sont surtout marquées par des assassinats et des enlèvements dans lesquels seraient impliqués des secteusr divers de la société dont des policiers, avaient indiqué récemment la porte-parole de la police, Gessy Cameau Coicou..

Toutefois, ce sont surtout les habitants des quartiers populaires , notamment ceux du Bel-Air et de Cite Soleil qui sont acusés de responsabilté dans toutes les violences en raison notamment du fait , ont-ils dit, qu'ils réclament le retour du président Aristide contraint au départ le 29 février 2004 et vivant actuellement en exill en Afrique du Sud.

Suite à l'incendie mardi d'un des principaux marchés publics de la capitale (le marche Tête Boeuf) qui a fait une dizaine de morts et causé des dégats matériels considérables, le ministre de la justice Bernard Gousse avaient annoncé que les auteurs des actes de violence ainsi que les endroits où ils se trouvent allaient être frappés.

Il avait égalemment informé que le corps de la Swat Team de la police nationale avait reçu le support de membres de la Swat Team étrangère, se refusant à dire de quels pays exactement.

Le premier ministre intérimaire, Gérard Latortue a fait savoir pour sa part que son gouvernement est en train de préparer une réponse proportionnelle aux bandits qui ont incendié mardi le marché Tête Boeuf.

Latortue avait toutefois déclaré qu'il éviterait de verser dans la répression aveugle dans la lutte à livrer contre les bandits.

Il a annoncé des mesures visant à aider les victimes et appelé les responsables de la sécurité du pays à assumer leurs responsabilités tout en annonçant des changements au niveau de l'équipe de sécurité du pays.

Selon des sources policières, les autorites intérimaires sont au courant que des anciens militaires, des repris de justice déportés, et des groupes de civils qui avaient pris les armes en février 2004 sont toujours très actifs.

De fait, des anciens miltaires ont regagné leur base de Pernales da(Plateau central), à la frontière haïtiano-dominicaine, d'où ils lancaient en 2004 des atttaques et rançonnnaient la population, sous le gouvernement Aristide.

L'organisation politique Fanmi Lavalas, a condamné lundi la descente des lieux meurtrière, le week-end écoulé, dans le quartier populaire du Bel-air, de la Police nationale et d'un contigent de la MINUSTAH, faisant plus d'une vingtaine de morts et causant des dégâts matériels considérables.

L'ex député James Desrosins, a pointé du doigt le contingent chinois dans les raids meurtriers et l'incendie d'une douzaine de maison des habitants du Bel-air.

Il a appelé les organisations de défense des droits humains à diligenter une enquête sur ces événements sanglants.

Pour sa part, Le leader de l'Alliance pour l'Avancement et la Libération d'Haïti, (ALLAH), Reynold Georges, a lui aussi condamné les opérations meurtrières du Bel-Air.

Reynold Georges a déclaré regretter que la MINUSTAH ait cédé aux pressions d'un certain secteur qui a toujours souhaité, a-t-il dit, l'élimination des habitants des quartiers pauvres

source : AHP

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