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Marche de la liberté, de 1992 à 2012

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LA HAYE, 18 FEVRIER 2012 (AFP) - Plusieurs centaines de partisans de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l’humanité, ont manifesté samedi devant la prison de la Cour pénale internationale (CPI) à la Haye, a constaté un journaliste de l’AFP. « Aujourd’hui est une journée très spéciale pour nous. Il y a 20 ans jour pour jour, le président Gbagbo était mis en prison par M. (Alassane) Ouattara après une manifestation », a déclaré à l’AFP Brigitte Kuyo, qui représente le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo. « Alors que l’histoire se répète, nous sommes ici pour nous souvenir de ce jour. On nous a dit que le Président Gbagbo avait été déplacé de sa cellule jusqu’à ce côté de la prison pour pouvoir entendre notre soutien », a-t-elle ajouté. M. Ouattara était à l’époque Premier ministre et M. Gbagbo dans l’opposition. Venus des Pays-Bas, de France, d’Italie et de Grande-Bretagne, les militants se sont rassemblés devant le centre de détention de la CPI à Scheveningen, le quartier balnéaire de La Haye, où Laurent Gbagbo est écroué depuis le 30 novembre. La police a estimé le nombre de participants à 300, alors que les organisateurs ont évoqué le nombre de 1.000 manifestants. Brandissant des drapeaux ivoiriens, ils ont défilé de l’ambassade française dans le centre de La Haye jusqu’à la prison, quelques kilomètres plus loin, en entonnant des chants pro-Gbagbo. « Nous voulons dire au président Gbagbo que nous n’arrêterons pas le combat », a dit Abel Naki, président du Conseil de la résistance ivoirienne. Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, M. Gbagbo, 66 ans, est soupçonné par la CPI d’être « coauteur indirect » de crimes contre l’humanité commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant suivi l’élection présidentielle de novembre 2010. D’après les organisateurs, environ 3.000 personnes sont attendues à La Haye le 18 juin prochain, jour où Laurent Gbagbo doit être entendu par des juges pour déterminer si les charges qui pèsent contre lui seront confirmées. © Agence France-Presse